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Évaluation Agronomique et Socio-économique des Systèmes Agricoles du Bassin du Fleuve Sénégal L’objectif général du projet est de contribuer à l’amélioration de la gestion durable des ressources en eau et de la productivité des systèmes de production agricole dans le bassin du fleuve Sénégal. Les objectives spécifiques sont : i) évaluation la productivité de l’eau dans la vallée et le Delta du fleuve Sénégal, ii) évaluation des pratiques agricoles et de gestion des cultures et des dynamiques d’exploitation agricole iii) étude de la place de l’arbre dans les systèmes de production de la Vallée du fleuve Sénégal. L’étude est basée sur plusieurs sites qui sont répartis dans tout le bassin et le 4 pays (Delta-Sénégal, Valle- Mauritanie, Haut bassin-Mali et Massif Fouta Djallon-Guinée). La disponibilité de l’eau a été analysée pour les différentes saisons : sèche chaude, sèche froide et hivernage. L'hivernage est la saison avec la plus grande quantité d'eau disponible mais, par contre, c'est celle où la surface gérée est la plus basse. Ceci a été confirmé également par l'analyse des images satellitaires (NDVI). Résultats du projet : En hivernage les volumes d’eau sont très importants et la mise en valeur est faible, les valeurs de productivité de l’eau sont relativement acceptables pour la saison sèche ; Il y a des problèmes d’accès à l’eau, problèmes de salinité de la nappe et de potabilité des puits traditionnels. Manque de maîtrise d’eau dans les aménagements. L’élevage pratiqué est surtout extensif et des aspects clés sont : Manque d’espaces fourragers (PAOS pas bien respectes), revendre de fourrage, vols de bétail, maladies du cheptel, difficulté d’accès aux points d’eau en saison sèche, manque de formation sur les nouvelles techniques, conflits entre agriculteurs et éleveurs. La pêche est effectuée dans les cours d’eau, mares et cuvettes de décrue. Des problèmes soulevés ou rencontrés sont : Moins de poissons depuis la construction du barrage et avec les crues moins importantes, remontée des poissons d’eau douce, plantes aquatiques, manque de projet de pisciculture malgré la demande, filets non conformes, transformation et conservation, conflit d’intérêt entre agriculteurs de décrue, pêcheurs et irrigateurs, ensablement des marigots, déchets. L’agroforesterie est rare et la disparition de certaines espèces est signalée. Les causes sont : Sècheresse, aménagements hydro-agricoles, production du charbon et construction, élagage par les bergers. Des recommandations : supporter les systèmes, en permettant d’améliorer l’efficience de l’irrigation; renforcement des capacités, et promotion d’un financement adapté aux systèmes et à la taille des exploitations; valoriser les eaux des décrues; supporter l’utilisation des énergies alternatives pour le pompage; revaloriser la campagne d’hivernage; valoriser la matière organique; campagnes de reboisement; renforcer la couverture sanitaire du bétail; promouvoir l’implication des communes dans la gestion de la pêche; développer la pisciculture/ riz-pisciculture. Ces recommandations sont tenues en compte dans le cadre de l’identification du projet NEXUS de l’activité 4.

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