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Renforcement de la gestion durable des ressources naturelles dans le Cercle de Bafoulabé Le projet « Renforcement de la gestion durable des ressources naturelles dans le Cercle de Bafoulabé » s’est étalé sur une durée de 8 mois. La durée initiale du projet était de 7 mois, mais à cause du contexte difficile que connait le Mali avec notamment la situation de crise due à l’embargo depuis janvier 2022, il a été prolongé d’un mois supplémentaire pour permettre de finaliser les dernières activités. Pour répondre aux besoins réels du projet sur le terrain, LVIA et ADéCB Mali après 3 mois de mise en oeuvre des activités ont demandé un avenant ce qui a permis d’améliorer le fonctionnement (en termes de RH et de logistique) et de réajuster certaines activités. Les interventions du projet ont concerné les Communes de Bafoulabé, Mahina et Oualia dans le Cercle de Bafoulabé dans la région de Kayes et ont été axées sur les 4 résultats qui avaient été identifiés, notamment : • R1 : 5 ha de badlands dans la commune de Oualia sont aménagés ; • R2 : 50 ha d’espaces et parcours de transhumance dégradés sont restaurés ; • R3 : Les capacités des populations dans le domaine de l'agriculture et la gestion durables des ressources naturelles sont accrues ; • R4 : Les bénéficiaires sont sensibilisés sur les causes et les effets des changements climatiques et la gestion durables des ressources naturelles et un cadre local de concertation et action est mis en place dans le cercle de Bafoulabé L’exécution des activités du projet s’est déroulée dans un contexte sécuritaire assez stable et la maitrise de la zone par les équipes, l’implication des bénéficiaires, des services techniques et des autorités locales dans les activités du programme ainsi que l’évaluation constante de la stratégie à adopter en termes de logistique et de moyens de transport ont permis de mener les activités de la meilleure façon possible, dans la sécurité des opérateurs sur le terrain. Le projet a largement atteint les objectifs assignés et peut être considéré comme un projet référence en matière de gestion des ressources naturelles dans le cercle de Bafoulabé. En effet, mise à part l’amélioration tangible du cadre de vie des populations observée dans les villages cibles, ce projet a bénéficié d’une coordination et d’un échange d’expériences entre les différents acteurs qui interviennent dans le domaine de la gestion des ressources naturelles. Nous avons pour preuve les diverses sollicitations des acteurs étatiques et non-étatiques (Services techniques, Collectivités locales, groupements communautaires etc.), les participations et les contributions forts appréciées de l’ensemble des acteurs dans sa mise en oeuvre. Ce projet a également permis l’émergence d’une organisation communautaire rurale embryonnaire avec la responsabilisation des autorités locales et l’engagement des communautés pour le renforcement de leur résilience et leur implication à tous les niveaux dans la gestion des ressources naturelles. Pour lancer le projet, une mission du Représentant Pays LVIA et du Coordinateur de l’ONG partenaire ADéCB Mali s’est rendue sur le terrain pour participer au démarrage des activités du projet et rencontrer les équipes terrain à Bafoulabé pour une mise à jour sur les procédures. La mission a également rencontré les collectivités locales, les services techniques concernés pour échanger sur la mise en oeuvre du projet. Au cours des premiers mois, un protocole de collaboration a été signé entre LVIA et ADéCB Mali pour formaliser le partenariat et les engagements mutuels dans le cadre de la mise en oeuvre des activités et de la gestion technique, administrative et financière du projet. Des missions des équipes techniques du projet basées à Bafoulabé ont eu lieu régulièrement à Bamako en vue d’une harmonisation des outils et des activités entre les différents partenaires mais aussi de la planification des activités du programme pour une meilleure coordination. A l’issue de ces missions, une approche commune a été dégagée pour la mise en oeuvre des activités. Des outils communs à utiliser par le partenaire sur le terrain ont été adoptés. Dans son rôle de lead, LVIA a organisé les rencontres de coordination avec le partenaire et l’ensemble des acteurs locaux à Bamako et à Bafoulabé. Dans le cadre du suivi du projet, des rencontres mensuelles ont été organisées sur le terrain afin de faire un point régulier sur l’état d’avancement des indicateurs du projet. Un avancement budgétaire a été présenté à chaque rencontre de façon à donner une lecture plus complète du projet et faire des recommandations pour améliorer les faiblesses constatées. L’impact du COVID 19 sur le projet a été minimisé grâce à des actions de réponses immédiates mise en place par l’ONG LVIA et son partenaire. Néanmoins, les dernières activités de masse notamment celles sur la sensibilisation ont dû être réadaptées en tenant compte des mesures préventives de la maladie. Ainsi, les regroupements communautaires ont été organisés par groupe de 50 personnes maximum avec le lavage systématique de mains. Donc, en lieu et place de regroupement de masse, les agents ont privilégié d’organiser de petits regroupements et ont dû multiplier les séances sur le terrain.
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